Pour bien plomber les bonnes résolutions de ce blog, je m'en vais vous parler d'allaitement. Parce que hier soir, étrange phénomène qui ne m'est JAMAIS arrivé, je n'avais plus de lait. Rien, nada, que dalle. Flippant.
Bon, c'était la tétée d'après le bain, celle pour se réchauffer, se caliner, et accessoirement s'endormir. Celle où je suis un doudou et non un bib. Mais quand même. La pépette tétait, ralait, s'épuisait...pour rien...
J'aurais bien pleuré toutes les larmes de mon corps, sur le coup. Moi qui me croyais rodée en matière d'allaitement, pour avoir allaité looongtemps ado chéri sans problème aucun, j'ai revu l'espace d'un instant mes certitudes et ma sérénité sur le sujet. Quand on connait ma capacité à déraisonner dès qu'il s'agit de mes enfants, on peut imaginer le moment de stress et de désespoir, pour ma fille et pour moi. Et pourtant. Si cela vous arrive, sachez qu'un allaitement bien amorcé, c'est-à-dire après 6 semaines, ne PEUT pas s'arrêter comme ça. Pour ma part, j'avais très peu mangé dans la journée, pas assez bu non plus. Je dors peu en ce moment. Tout ce qu'il ne faut pas faire. Et puis Pépette a 3 mois. On vient de passer un pic de croissance, période où elle tête beaucoup plus que d'habitude, et cela fait donc 3 mois que l'allaitement est lancé. J'ai perdu mon tour de poitrine de blondasse nageuse-sauveteuse au maillot de bain rouge. Rien à voir avec les montées de lait du début qui font des seins énormes.
Bref. Après 2 heures de sommeil tout était rentré dans l'ordre. Je me suis réveillée plusieurs fois pour aller me changer (avec le sourire niais de la fille soulagée alors que d'habitude c'est plutôt: "fait ierch d'être trempée tout le temps, b*rd*lde m*rd*"). Du coté de bébé, l'instinct de survie avait repris le dessus en mode "ne pas crever de faim", Pépette s'est donc réveillée elle aussi très souvent, juste le temps de vérifier que le lait était bien revenu et de se rendormir. Nuit agitée donc.
Comme quoi, on a beau savoir...